Réaménagement de la place Campana pour favoriser un espace de vie apaisé et végétalisé :
– Végétalisation de l’espace vert avec des arbustes, arbres, plantations favorables aux oiseaux et aux insectes.
– Création d’une zone où la végétation sera laissée libre pour permettre aux herbes et aux fleurs sauvages de pousser (favorable à l’épanouissement de la biodiversité).
– Installation de cabanes à insectes, de cabanes pour les hérissons ainsi que de nichoirs pour les oiseaux et pour les chauves-souris.
L’objectif est de faire revenir le plus possible la biodiversité dans notre ville, pour lutter contre l’érosion de la biodiversité et créer des espaces de proximité pour nous reconnecter à la nature. Les bancs déjà en place pourraient permettre cette contemplation.
Nadège, 33 ans
Comment avez-vous découvert le dispositif du Budget participatif ? Et connaissiez-vous ce dispositif avant que la Mairie le mette en place à Mérignac ?
J’ai découvert le dispositif du budget participatif dans le journal de Mérignac. J’avais lu un article sur les lauréats de l’année dernière. J’ai également vu que ça existait sur la commune de Bordeaux. De nombreux projets de revégétalisation de la ville y étaient proposés. Cela m’a inspirée pour Mérignac. Quand j’ai vu annoncé, toujours sur le journal de la mairie, qu’un nouveau budget participatif était ouvert pour 2023, j’ai tout de suite eu envie de proposer des idées pour ramener de la biodiversité en ville et améliorer les rues pour les mobilités douces.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de déposer un projet ?
Je me suis inscrite au dispositif de la LPO des jardins refuges pour la biodiversité. En un peu plus d’un an, je suis passée d’environ 5 espèces d’oiseaux présents dans mon jardin à plus de 10. Je trouve cela très encourageant et je me dis que créer ce genre d’espaces refuges un peu partout dans la ville pourrait permettre, à notre échelle, de lutter contre l’érosion de la biodiversité. Je trouverai cela super pour Mérignac également.
En quoi votre projet va améliorer le quotidien des Mérignacais ?
Des études ont montré que la présence de verdure était bon pour la santé, cela diminue le stress. Les zones refuges pourraient être des espaces de convivialité où l’on se retrouverait pour contempler la nature. Lutter contre l’érosion de la biodiversité est également une façon de préserver notre avenir.
Dans un monde imaginaire et sans contrainte, de quel projet rêvez-vous secrètement pour Mérignac ?
J’imagine une ville où chaque espace non artificialisé soit repensé pour favoriser l’épanouissement de la biodiversité. Dans le cas de la petite place, située entre l’avenue Victor Hugo et l’avenue du Vallon, le chemin a une utilité car il est souvent emprunté, les bancs sont occupés, mais la zone tondue est peu utilisée et a peu d’intérêt esthétique. De nombreux espaces comme cela pourraient être repensés pour accueillir la biodiversité. Créations de bosquets par ici, friches par là, pairies et zones tondues, de cabanes à insectes ou à hérissons …
Mon projet idéal concernant la vélo-rue aurait été de planter des arbres caducs sur le côté sud de la rue. L’ombre des arbres, en été lorsqu’il y a de fortes chaleurs, faciliterait la circulation des personnes se déplaçant en mobilité douce. Le reste de la rue serait partagée entre une voie piétonne et une voie pour les cyclistes et les voitures.